Pfizer s’intéresse aux contrats de moindre importance

Publié le par Marine Florin

Pfizer profite de l’opportunité qui se présente à elle de développer des produits immunologiques de suivi de traitement et continue de chercher petits et moyens contrats, à l’heure où elle doit faire face à l’avenir sans le « Lipitor ». En effet, le chiffre d’affaire lié à ce produit a chuté de 13% au niveau mondial au premier trimestre.
Au cours des derniers semestres, les vente de Lipitor (dont le nom générique est atorvastatine) ont été très concurrencées, en particulier aux Etats-Unis, par des versions génériques : simvastatine (commercialisé par Merck & Co’s Zocor) et rosuvastatine (par AstraZeneca Crestor). Ce blocage de la principale source de revenus de Pfizer a affecté les résultats de l’entreprise et cette situation ne pourra à priori que s’aggraver avec la perte du brevet de Lipitor en 2011. Par conséquent, Pfizer s’efforce de trouver de nouvelles sources de revenus, notamment avec l’achat de Wyeth et une ouverture au-delà de leur orientation traditionnelle.
Au cours d’une conférence téléphonique avec les investisseurs, le PDG Jeffrey Kindler a expliqué que l’acquisition de Wyeth ouvre des possibilités pour Pfizer dans le suivi de produits immunologiques sur le marché et « fournirait un appui pour créer une voie régulatrice ».
La diversification dans le domaine du suivi immunologique pourrait produire de nouvelles sources de revenus et potentiellement aider Pfizer à dépasser l’ère post-blockbuster. La société a déjà cherché à renforcer sa présence sur le marché des petites molécules génériques par le biais d’un accord avec Aurobindo.

Réduction et externalisation des dommages.
Les revenus de Pfizer ont diminués de 8% au premier semestre, mais cette baisse a été compensée par des mesures de réduction des coûts au sein de l’entreprise, qui ont permis le maintien des profits à une valeur supérieure aux prévisions. La baisse de 36% des ventes de Lipitor et de Chantix (varenicline) a considérablement affecté les recettes de Pfizer, mais les efforts de restructuration de l’entreprise ont sauvé 330 millions de dollars (248 millions d’euro) et réduit la perte des bénéfices à 2%.
Ces réductions de coût ont entrainé un recours accru à la sous-traitance. Frank D’Amelio, chef de la direction financière de Pfizer, a affirmé que la compagnie possède maintenant « un plus grand taux de sous-traitance à divers stades de mise en œuvre ». Il a ajouté que les activités sous-traitées couvraient « la fabrication, la logistique, les finances, les installations, la partie juridique et la communication» et que l’externalisation représentait désormais 24% de la partie production de la société (en hausse de 17% en 2008). Pfizer continuera de confronter « la masse salariale avec la dynamique actuelle du marché ».

Source
 :
http://www.outsourcing-pharma.com/
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